La qualité de l’air est primordiale pour vivre en bonne santé. Bien respirer s’avère difficile dans les grandes villes et les espaces de travail, où se retrouvent divers contaminants et polluants. Les grands immeubles par exemple ont des conduits d’aération où s’accumulent un grand nombre de moisissures, champignons, fongus et poussières extrêmement nuisibles à la santé. Même dans nos maisons, remplies qu’elles sont de poussières de toutes sortes, même si invisibles, de contaminants divers, de gaz venant des bétons et des meubles, etc., l’air est vicié. L’air se doit de bouger, de venter, d’inspirer et d’expirer.

YUUTIN a été le premier des complexes aromathérapeutiques des éléments à être créé. J’utilise YUUTIN aussitôt que j’ai une petite gêne pour respirer.

Le vent correspond à la pensée. Même s’il est invisible, le vent peut soit rafraîchir et réjouir avec une belle brise qui fait danser les feuilles, ou tout briser avec la force d’une tornade ou d’un ouragan. De même, nos pensées, même si elles sont invisibles, peuvent créer ou détruire. Nous nous devons d’être gardiens de nos pensées et conscients du pouvoir créateur de nos projections mentales. En temps qu’Êtres Humains Véritables, nous sommes responsables de ce que nous créons et devons prendre le temps de bien réfléchir. Notamment dans la manière dont nous exprimons nos pensées, il est primordial de ne pas enfermer les autres dans un jugement ou un aspect négatif de leur activité. Les Européens qui sont venus en Amérique ont commis de nombreuses atrocités envers les Premières Nations. Par exemple, la déportation des Cherokees, qui furent réveillés en pleine nuit et obligés à la pointe du fusil à marcher en plein hiver, parfois nus pieds, sans leurs possessions, des milliers de kilomètres vers un lieu et des réserves qui n’étaient pas sur leurs terres natives. Des milliers sont morts lors de cette longue marche. Pourtant, les aînés spirituels, dans leurs manières de nommer ces Blancs, ont choisi l’appellation, « ceux qui semblent être méchants » plutôt que « ceux qui sont méchants », afin de donner une chance à ces gens de se transformer, de changer. Ils connaissaient le pouvoir de la pensée et du mot et malgré l’intensité de la souffrance qui leur était infligée, ils ont laissé la porte ouverte à la transformation de ces hommes.

La voix est l’expression du Soi. Il faut apprendre à savoir exprimer et à savoir écouter. L’expression de nos émotions permet de se distancer d’elles et de nous donner une perspective, un recul nécessaire pour mieux les comprendre. Par contre, il faut quelqu’un qui sache écouter. Celui qui prodigue des conseils et des suggestions lorsque vous exprimez vos difficultés, ne sait pas écouter. L’écoute active est regard attentif, approbation de ce qui est exprimé comme étant la réalité de la personne qui exprime et parfois, questions afin de l’aider à mieux révéler ce qui doit être manifesté. Le conseil n’est offert que s’il est demandé. Offrir des suggestions et des conseils non sollicités, c’est nier la sagesse innée de l’autre. Un bon confident sait limiter ses interventions, conserver dans le plus grand secret ce qui a été exprimé et écouter avec tout son cœur.

Le son de la voix et du chant émane du souffle. Le souffle est l’expression de l’esprit. Il n’y a pas d’activité plus agréable et thérapeutique que de chanter pour ceux qu’on aime. Il n’y a pas de prière plus puissante que celle qui est chantée. Soyons attentifs aux sonorités de notre voix. Sachons apaiser la voix forte qui fait peur et adoucir la violence de nos paroles de colères, car elles peuvent « briser la paix plus sûrement qu’un coup de feu », pour reprendre l’expression du Clan de l’Ours chez les Cherokees. Il y a des voix qui blessent et il y a des voix qui guérissent. La voix la plus thérapeutique demeure neutre, respectant ainsi l’ambiance de celle ou celui pour qui elle résonne.

Le son du chagrin, les pleurs, décharge les poumons d’une énergie malsaine. Il est très important d’accueillir l’être qui pleure sans chercher à empêcher cette expression salutaire. La consigne trop souvent répétée aux enfants, « ne pleure pas », peut créer un conditionnement qui peut limiter l’expression des pleurs et avec le temps une énergie malsaine s’accumule dans les poumons qui peuvent alors manifester un grand nombre de pathologies diverses. Par contre, trop de chagrin nuit aussi aux poumons. Dans des situations où il y a trop de chagrins et de deuils, il faut alterner des périodes de joie ou au moins de repos, se changer les idées, avant de revenir à l’expression et la transformation des deuils et chagrins.