En nous, l’eau coule par les artères, les veines, le système lymphatique, les reins et la vessie. L’eau correspond aux émotions. C’est pourquoi on associe l’automne à l’eau, puisque c’est une saison tumultueuse, de changements importants, de maturation et de pluie. La maturité et la transformation sont les qualités de l’automne. Ces qualités sont au cœur des enseignements que nous transmet l’eau.

L’eau adopte toutes les formes qu’elle rencontre. Peu importe la forme du vase ou du verre dans lequel vous versez de l’eau, elle adopte immédiatement sa forme. Pourtant, elle ne cesse pas d’être de l’eau, restant toujours semblable à elle-même. Elle s’auto-purifie lorsqu’elle s’évapore et monte dans les nuages aussi pure qu’elle l’était à l’origine du monde, pour retomber nourrir la terre et tous les êtres. Elle lave tout, elle emporte tout, donnez-lui suffisamment de temps et l’eau viendra à bout des plus grandes montagnes.

La sagesse de l’eau nous dit qu’il ne sert à rien de chercher à mettre un barrage sur le flot des émotions, d’endiguer le fleuve, de chercher à calmer la vague. Elle doit s’exprimer, couler, se répandre, car tel est sa nature. Par contre, il ne faut pas se perdre dans ce mouvement, se prendre dans l’émotion, lui attribuer de l’importance ou une nature permanente qui n’est pas sa nature. Il faut admirer son jeu de lumière qui reflète les situations de la vie, mais comprendre qu’elle n’est que passagère. Il n’y a pas lieu de paniquer, de réagir, de se laisser emporter par la vague. Remarquez comme la branche qui flotte sur l’eau suit le mouvement de la vague, mais reste au même endroit. Ainsi, la surface de l’être peut bouger et danser dans le mouvement des vagues émotionnelles, mais la nature de l’être reste toujours la même: joie, amour et paix. La conscience de cela nous donne une grande flexibilité, une grande malléabilité, une grande adaptabilité sans pour autant perdre le cap.

Ne perdons pas le nord, restons toujours de Véritables Êtres Humains, Co-créateurs du monde avec le Divin, apprenant de nos émotions, mais jamais victimes de ces mêmes émotions. Voilà la véritable maturité de celui qui comprend sa nature primordiale.

Voilà le message de l’eau. L’eau a une mémoire, comme l’ont prouvé les homéopathes et le savant japonais Masaru Emoto. Ainsi, ce qui coule dans nos veines, ce qui coule au sein de la terre, porte la mémoire du monde et l’espoir pour les générations futures.